Les électeurs canadiens ont ainsi choisi un changement de gouvernement poli et pas brutal. C’est à l’exemple de l’ambassadeur du Canada aux États-Unis qui déjà donne sa démission, afin de laisser les mains libres au nouveau Premier ministre canadien et, probablement vaquer à ses futurs ambitions de prétendants à la succession de chef démissionnaire du Parti libéral défait à ces Élections. Je suis souvent le premier à me plaindre de la tranquillité relative qui caractérise le Canada, en dehors des débats sur l’avenir du Québec dans la confédération. Mais, force est de reconnaître que cette candeur canadienne possède néanmoins le charme et l’élégance de la Politique qui sait se contenir en préservant le respect des personnes et des institutions. Sans aucun délai administratif préalablement fixé, les choses se passent à la bonne franquette entre les Libéraux partants et les entrants Conservateurs. Le futur et prochain PM rencontre la Gouverneure générale ce jeudi 26 janvier 2006, à 10 :00, pour convenir des détails de son assermentation et de sa prise de fonction. À 13:00, le grand public sera informé de la suite des choses, lors d'une conférence de presse. C’est beau et agréable cette légalité qui sait s’entourer de la courtoisie politique et d'un humanisme simple losque nécessaire. Cela ne nous empêche pas d’avoir à l’œil ces nouveaux maîtres minoritaires du Canada, la Première des secondes puissances , comme je viens de l’apprendre cette semaine même.