Profil
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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La question n’est pas de savoir qu’est-ce que le groupe de chrétiens coréens faisaient bien en Afghanistan pour ce retrouver dans la trappe des Talibans. La question est de mettre en œuvre les moyens diplomatiques d’un genre particulier pour les libérer et contenir l’ardeur des Afghans et des étasuniens d’envoyer un commando pour tenter leur libération. Maintenant que deux personnes de ce groupe de malheureux missionnaires coréens sont libérées, c’est déjà un bel objet de satisfaction. Ce résultat nous prouve surtout, et à merveille, que l’on peut bien discuter en Afghanistan. La parole y a encore droit de cité. Et pourquoi donc ne pas discuter à grande échelle dans cet imbroglio ? Peut-être faudra-t-il passer le mot à notre ami Georges W. Bush qui passera à Ottawa et dans ses environs cette fin de semaine ? Ils doivent être bien fatigués de la guerre ces Afghans là, hommes, femmes et autres.
Diplomatie Publique
Rédigé par psa le 13/08/2007 à 13:27
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Jour pour jour, le 08/08/08 à 08:08 du soir, les Jeux olympiques démarreront à Beijing. Un tel rendez-vous planétaire fait l’objet de plusieurs spéculations. En fait, une des certitudes raisonnables est la préparation grandiose que la Chine accorde à l’évènement mondial, au plan de la consécration culturelle et sportive. Aujourd’hui d’ailleurs, un avant goût majestueux est donné sur ce que pourrait être la cérémonie d’ouverture. Pour ce qui est des résultats sportifs, nul doute que les performances chinoises frôleront les sommets dans toutes les disciplines, lorsque l’on connaît l’obligation de résultats à laquelle sont astreints les athlètes chinois. Mais le chemin vers les Jeux est aussi marqué par quelques controverses dont principalement celles liées à l’environnement, relations de travail et aux questions relatives aux droits de la personne qui incluent le sort du Tibet. Sur ce dernier point, la manifestation spectaculaire de Robert Ménard de Reporters sans Frontière et nos amis d’Amnistie Internationale m’ont poussé à une réflexion sur le sujet des droits de l’homme en Chine. Mon point de vue s’inscrirait dans une démarche globale qui se résumerait en ces trois points principaux : la réaffirmation de l’importance des questions des droits humains sous les différentes formes actuelles ; la prudence de se poser en donneur de leçons à la Chine qui, fatalement, entreprend une évolution sensible de ses propres mœurs et pratiques politiques; l’opportunité de faire avancer la question brûlante du Darfour qui relève de l’image internationale et pourrait être susceptible d’un aboutissement rapide honorable.
Dois-je le dire ? Une telle approche ne favorise pas le boycott des Jeux Olympiques de 2008. Pour autant, je ne serai pas surpris des actions de protestation, spectaculaires et d’éclat, dans les douze prochains mois et même durant les Jeux qui verront une plus grande participation des femmes… le dopage en moins. Espérons-le. |