Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Insuffisances veineuses
Insuffisances veineuses
L’absence de l’UFC au gouvernement, n’est pas à l’image du processus de réconciliation en cours au Togo. C’est à cette conclusion que je suis arrivée dernièrement ; ce que j’ai communiqué sous le litre « Plaidons UFC ! ». Analyse prospective s’il en est, la SG de l’UFC semble aller dans la même direction (Forum de la Semaine, dans le LeTogolais.com), et c’est son rôle, quant à lui, de défendre son organisation. Mais comme toujours, cette manière particulière de faire politique transborde du vase pour faire amalgame. Tenez : « Nous nous rendons une fois encore à l’évidence que la volonté d’exclusion de l’UFC est totale. Nous sommes inquiets parce que nous avons l’impression qu’une alliance objective des participants au gouvernement, a tenté et réussi à imposer dans la désignation du président de la CENI, un schéma convenu à l’avance. Il est en effet incompréhensible qu’un aréopage aussi averti puisse choisir comme président un membre sans voix délibérative. Comment peut-on présider alors qu’on n’est pas habilité à prendre part à la prise de décision ? Car il s’agit bien de présider et non d’arbitrer. »

Plusieurs associations maladroites figurent dans cette déclaration et surtout des évidences y apparaissent comme autant de signes de la naïveté ufcéenne. Je vous le donne en vrac… Rien n’oblige qui que ce soit à concéder présidence de la CENI à l’UFC. Penser même l’acquérir est pure illusion. L’UFC n’a jamais appris à travailler avec cette mouvance présidentielle qu’elle doit s’attendre à une méfiance de sa part, au moment même où tous les autres partis sont en mode électoral, chassant sur le territoire des autres. Les maladresses d’hier et celles du moment doivent apprendre à L’UFC que les temps de la Toute Puissance ont changé au Togo également : être fort n’est pas une autorisation à l’irrespect continuel des autres. Notre ami Georges W. Bush lui-même en fait actuellement l’expérience. Pourquoi pas l’UFC.

Et puis, être président aujourd’hui, demande plus de capacité d’arbitrage et de recherche de large consensus que d’occasions d’imposer ses points de vue.
Et je peux continuer comme ça à en énumérer de ces insuffisances déclaratoires qui, aujourd’hui, dégonflent le passé glorieux, et malheureusement hautain, de l’UFC.
Dur, et très dur de revenir sur terre et retrouver ses veines… Courage !



Mot à Maux


Rédigé par psa le 31/10/2006 à 08:44



Un regard différent sur la même réalité
Un regard différent sur la même réalité
« G. Bush et T. Blair se posent la même question : comment limiter la casse et se retirer un jour pas trop lointain du bourbier irakien dans lequel ils se sont fourvoyés? La question a été posée à haute voix la semaine dernière, non sans aplomb, par le chef d'état-major de l'armée britannique, mettant Blair dans l'embarras alors qu'il cherche vainement à justifier son alignement sur les Etats-Unis. Elle est également évoquée ouvertement à Washington, où commencent à "fuiter" dans la presse les réflexions sur la sortie d'Irak. »
Pierre Haski, Libération

« Ce mois d'octobre jette une lumière crue sur l'impasse dans laquelle les Etats-Unis et la Grande Bretagne se sont engouffrés, et dans laquelle ils ont jeté tout le Moyen-Orient, en envahissant l'Irak. (…) Trois ans et demi après que Bush a annoncé la "fin" de la guerre, les cadavres se ramassent par dizaines tous les jours. Les forces américaines, pourtant suréquipées et ultra-protégées, paient-elles aussi un lourd tribut. (…) Bush (…) ne peut pas retirer ses troupes, sous peine d'accepter une défaite aussi spectaculaire qu'au Vietnam. Mais s'il reste sans rien changer, il continue de s'affaiblir. »
Patrick Fluckiger, L'Alsace

« Même si l'administration Bush refuse tout calendrier de retrait de l'Irak (…), les prochaines élections parlementaires sont présentées comme un "référendum sur l'Irak". L'activisme de l'ancien secrétaire d'état de G. Bush père, J. Baker, laisse pourtant penser que l'idée d'un changement de politique est peut-être moins éloigné que veulent bien le suggérer les déclarations langue de bois des officiels. J. Baker préside au Congrès une commission spéciale sur l'Irak, bipartite, chargée de proposer une issue à la présence américaine en Irak. Une situation qu'il a lui-même décrite comme un "sacré bazar" ».
Jean-Marcel Bouguereau, La République des Pyrénées



Mot à Maux


Rédigé par psa le 19/10/2006 à 14:14



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