Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Chasseriau, Venus
Chasseriau, Venus


«Avant de quitter la scène, George W. Bush fait ce qu'il peut. Après avoir longtemps provoqué le Kremlin avec son bouclier antimissile, en Pologne et en République tchèque, il tient enfin compte des objections russes et propose à Moscou un accord stratégique énumérant les thèmes de coopération possibles. Vladimir Poutine et lui se retrouveront à Sotchi après le sommet de l'OTAN pour sceller une entente bien artificielle. Pour cette Alliance atlantique en désarroi, si ce n'est en crise, la France, avec sa disposition à réintégrer le commandement intégré, est une bonne nouvelle, accueillie comme il se doit.»
Pierre Rousselin, Le Figaro

«Sur l'Afghanistan, il y un accord général pour poursuivre l'objectif, mandaté par l'ONU, qui est de débarrasser ce pays des talibans et le reconstruire. Dans le détail l'alliance est plus fragile, tant il s'avère que ces deux objectifs ne semblent pas près d'être atteints. Si nul ne veut - ou ne peut - revenir sur l'engagement initial, il y a plus que des nuances dans le niveau d'implication militaire de chacun et dans l'appréciation de la façon dont les Américains dirigent les opérations. Dans une telle situation, il est malaisé de concilier les contraires, comme le tente actuellement Nicolas Sarkozy.»
Jean-Michel Helvig, Le Républicain Lorrain

«Décrédibilisé par sa guerre en Irak, George Bush aura du mal à convaincre tous les alliés de l'Amérique à s'engager plus nettement en Afghanistan. On peut d'ailleurs se demander si, sur le plan intérieur français, les remerciements qu'il a prodigués hier à Nicolas Sarkozy seront productifs pour la popularité de ce dernier. Sur le fond, c'est la suite de l'histoire qui suscite interrogations et scepticisme. (…) Bref, l'engagement militaire occidental en Afghanistan appelle des objectifs clairs et des définitions précises : il s'agit de mener une guerre - le mot ne doit pas être tabou - dans l'antre du terrorisme international.»
Patrice Chabanet, Le Journal de la Haute-Marne


Silence


Rédigé par psa le 03/04/2008 à 18:36
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