Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Plaire à l’électorat,  sous toute forme et de tout côté
Plaire à l’électorat, sous toute forme et de tout côté
« Le chef de l'Etat et son Premier ministre vont se déchaîner dans les quatre mois de pouvoir qu'il leur reste. Leur agenda, tant il est dense, ressemble davantage à un programme pour un quinquennat qu'à un inventaire avant cessation d'activité. Le droit au logement opposable, revendiqué depuis des années, devient soudain une priorité. Non seulement Sarkozy est obligé de supporter ainsi qu'on lui coupe l'herbe sous les pieds, mais en plus il lui est demandé de "se consacrer totalement" à sa tâche de ministre. (…) Chirac, sans le citer, le traite comme un adversaire. »
Bernard Revel, L’Indépendant

« Avec l'annonce de l'examen parlementaire dans l'urgence de la nouvelle loi sur le droit au logement opposable, N. Sarkozy a déjà un aperçu de la puissance de feu intacte d'un J. Chirac qui n'a pas hésité en l'espèce à le dépouiller d'une réforme emblématique de son programme social de présidentiable. La règle du jeu édictée hier depuis l'Elysée confirme que le candidat Sarkozy n'aura pas seulement à affronter S. Royal, mais aussi un président de la République prêt à faire monter les enchères très haut avant d'apporter un soutien public au champion de sa propre majorité. »
Dominique Garraud, La Charente Libre



Ad Valorem


Rédigé par psa le 05/01/2007 à 08:50



La rencontre: Effet Obama vs Effet Clinton
La rencontre: Effet Obama vs Effet Clinton
Hillary n’est pas contente. Contrairement à Sarko auquel tous les adversaires et poids lourds de sa famille politique de l’UMP ont fait allégeance avant la Noël, Mme Clinton connaît problème dans son camp démocrate aux États-Unis. L’entrée en scène de Barack Obama qui déplace foule, curiosité, intérêt et capacité de financement fait démissionner des candidats aux primaires démocrates. Tous ceux-la, étaient pourtant prêts à affronter Hillary Rodham Clinton, et certains avaient commencé leur stratégie depuis 2004, au lendemain de la défaite de John Kerry. Le phénomène Obama vient de tout balayer et laisse chancelant –pour combien de temps encore, seulement John Edwards et John F. Kerry, si Al Gore ne s’aventure pas sur ce terrain. En fait, l’effet Obama est réellement un obstacle à toute autre ambition politique dans le camp démocrate. Sauf lorsqu’on est épouse de Bill Clinton, on peut encore résister… Voilà le drôle d’effet Obama qui va s’opposer à l’effet Clinton sous nos regards d’observateurs. Drôle de situation en effet, car nos penchants démocrates sont biens satisfaits : ce parti, nous l’espérons, aura le loisir d’offrir à l’Amérique d’après Georges Walter Bush, le choix merveilleux d’avoir une femme ou une personne de race noire comme locataire de la Maison Blanche en 2008. Pour l’instant, ce n’est vraiment pas le moment d’inviter Barack et Hillary en même temps au même réveillon de la Saint Sylvestre, pour accueillir 2007, même si l’un et autre ne sont pas encore officiellement dans la course. === psa.





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