Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Esclavage
Esclavage
« Le choix de J. Chirac n'est pas une surprise. C'est une opportunité pour lui de reprendre la main sur un dossier qui a divisé et de trouver une parade à la montée des tensions communautaires. Il reste ainsi fidèle à une ligne de vérité qui durcit le ciment républicain. (...) Que le chef de l'Etat condamne [l'esclavage] par conviction et à la lecture de son vécu du XXe siècle (...) est légitime mais insuffisant. (...) Si se souvenir est un devoir, combattre les négriers de maintenant l'est tout autant. »
Hervé Chabaud (L'Union)

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Rédigé par psa le 31/01/2006 à 09:14



Besoin de pause en Cote d'Ivoire
Besoin de pause en Cote d'Ivoire
« C’est avec une vive émotion que nous avons découvert vendredi ce grave incident survenu la veille, à savoir qu’un journaliste, Ben Zahoui, a brutalisé Mme Martine Studer, ministre délégué chargée de la Communication. A l’AIDF, nous sommes d’autant plus surpris que Ben Zahoui n’est pas un novice. C’est un chevronné reporter entré à la Rti depuis une vingtaine d’année. Il a animé des débats politiques et des magazines d’actualité. Nous savons aussi qu’il a été membre du cabinet du ministre d’Etat Mathieu Ekra, actuel grand médiateur. Il a servi avec docilité certains ministres de la Communication comme Laurent Dona Fologo et Mme Danièle Claverie. Qu’a-t-il à ne pas utiliser cette expérience pour maîtriser la violence qui sommeille en lui ? En battant Mme Martine Studer, Ben Zahoui commet un acte absurde, choquant et extraordinaire, que la situation de crise vécue par la Côte d’ivoire ne peut justifier. Il peut se vanter aujourd’hui d’avoir giflé une femme surtout une femme ministre. N’est-il pas capable demain de porter main au Premier ministre ? Afin de prévenir d’autres agressions, l’Association ivoirienne de défense des droits des femmes est pour une sanction contre lui, conformément aux textes qui régissent la télévision. Nous soutenons la ministre dans la suite judiciaire qu’elle a décidé de donner à cette affaire. Nous la soutenons fermement dans cette épreuve. La gifle qu’elle a reçue touche l’ensemble du gouvernement qu’elle incarne. C’est la solidarité gouvernementale qui est mise à l’épreuve. Aussi, cette affaire interpelle la présidence de la République, le gouvernement, l’Unjci (Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, Ndlr) ».
Diaby Korotoumou, présidente de l’AIDF (Association ivoirienne pour la défense des droits de la femme)

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Rédigé par psa le 23/01/2006 à 05:09