Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Bravo pour ce texte. C’en est un que j’aurais pu écrire, pour avoir aussi pensé souvent que le Québec a beaucoup changé, alors que les nostalgiques feignent de ne pas le voir; versés -et ils le sont, dans des débats moralisateurs en s’autogratifiant les uns de Lucides, les autres de Solidaires. Le Québec a tout simplement besoin des projets qui épousent ou reflètent suffisamment les valeurs du moment, de ce temps qui se projette dans son propre avenir… jusqu’à un nouvel ordre social. Le temps de le dire comme l'aurait fait le bon vieux Rabelais, "Projet sans conscience, n'est que ruine de Projet". Une manière d'être à la fois Lucide et Solidaire.


Les baigneuses de Renoir
Les baigneuses de Renoir
« Dans différents articles parus au cours des derniers mois et même des dernières années, des analystes, des observateurs de la scène économique, des éditorialistes, d'anciens ministres et même un ex-premier ministre ont vivement déploré qu'une certaine mécanique paralysante frisant la tyrannie et un certain immobilisme bloquent divers projets économiques au Québec.
Cette dynamique, négative selon eux, empêche le Québec tout entier de prospérer et est responsable de l'échec du Suroît et de la tentative de vente du mont Orford tout en nuisant à Rabaska et à d'autres projets prétendument censés et absolument nécessaires.
Ces gens ne se rendent pas compte que le Québec a heureusement changé. Fini, l'époque où n'importe lequel promoteur ou politicien de tout acabit se présentait avec un projet enrobé de ruban rose à coups de millions de dollars de publicité en se disant que les gens n'y verraient que du feu ou qu'on peut tout acheter, même les consciences.
Cette nouvelle prise de conscience populaire est une valeur ajoutée à la vie démocratique et au développement économique (par ricochet). Ce n'est surtout pas un frein à la prospérité collective, comme le laissent entendre certaines sirènes serviles du développement économique à tout prix. »
Yvan Bastrash, "Le Québec a tout simplement changé!", Le Devoir


Mot à Maux


Rédigé par psa le 09/08/2007 à 18:57