Profil
Pierre S. Adjété
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Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Actuellement fonctionnaire dans l’administration fédérale canadienne, PSA est essayiste, partisan du « Grand Pardon » et adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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De Picasso, la prostitution chez les Demoiselles d'Avignon
10 mai 2007, la France commémore la fin de l’esclavage pour la deuxième fois de sa longue histoire. Ce jour de commémoration aurait pu être un « 27 avril » puisque dans tout l’arsenal législatif abolitionniste français qui commença le 4 février 1794, c’est seulement le 27 avril 1848 que l’immédiateté de la fin de l’esclavage fut consacrée –au grand désespoir des trafiquants- par un ultime décret dont un Article proclamait : « Le sol de France affranchit l’esclave qui le touche»
Ironie du sort, alors que la France moderne reconnaît explicitement les formes anciennes et actuelles de l’esclavage comme des « Crimes contre l’humanité », son nouveau président Nicolas Sarkozy, acteur acharné du renvoi des « esclaves modernes » dans leurs pays d’origine, par avions entiers, participe à la commémoration et commence à atténuer ses propos vis-à-vis des pages tragiques de l’histoire du monde entier et de leurs persistantes conséquences sur certains peuples. Ici, on ne rit plus. Maintenant il faut former le vœu sincère que ce président français prenne la mesure de certaines réalités et adoucissent sa position à l’encontre de certains damnés de la terre dont la France ne fait qu’accueillir une partie, comme l’Afrique en héberge aussi des Français, même des illégaux. Le monde est ainsi que tous les Français ne seront pas en France, comme tous les Sénégalais ne vivront pas au Sénégal. C’est aussi une forme de la nécessaire mondialisation et du partage inévitable de la misère et de la richesse de notre monde. Oui, du partage de la richesse du monde. Cette richesse que la famille Bolloré -fournisseur du jet privé et du yacht luxueux au président Sarkozy pour ses vacances méritées au lendemain des élections présidentielles- affirme ne pas avoir réalisé en faisant affaire avec l’État français. Eh bien, cette richesse a bien été constitué grandement au contact de l’Afrique. Et, l’héritier Bolloré en témoigne lui-même à plusieurs occasions : si les ports du continent africain pouvait parler des fortunes qu’ils sont capables de faire faire aux autres… C’est donc une responsabilité collective qu’il faut assumer face aux formes nouvelles de l’esclavage, autant que nous en assumons aujourd’hui vis-à-vis de l’environnement, que d’ailleurs Nicolas Sarkozy s’apprête à consacrer dans un grand ministère à confier à notre ami Alain Juppé.Vivement, Monsieur le Président, que « Le sol de France affranchit l’esclave qui le touche»! Mot à Maux
Rédigé par psa le 10/05/2007 à 16:07
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