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Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Pas plus les chefs d’État africains ne font pas avancer le continent que les quatre membres de la Fédération togolaise de Football (FTF) ne font évoluer leur organisation. C’est mon constat court et dru, après avoir pris connaissance de la lettre de type anecdotique qui rassemble l’essentiel des griefs de MM. Améyi, Boukpessi, Assogbavi et Amavi se déclarant non solidaires du président de la FTF Tata Avlessi. C’est une lettre de petits écoliers avec lesquels leurs camarades ont refusé de partager leurs jouets et qui, à la première occasion, se plaignent auprès de tout le monde, davantage pour attirer l’attention que pour vouloir d’une solution. C’est une sombre photocopie d’un état d’âme moribond sans prise réelle sur un fait puissant. Je reste étonné par la légèreté des accusations et des propos… C’est une lettre erreur! Elle finira par s’endormir d’elle-même.


L’insoutenable légèreté
L’insoutenable légèreté
Quand à cette Afrique qui n’avance pas, cette dépêche de la PANA en rend compte suffisamment…

« Le ministre d'Etat togolais, Edem Kodjo, ancien Secrétaire général l'Organisation de l'Unité africaine (OUA, 1978-1983) devenue plus tard Union africaine (UA), a affirmé dimanche que la constitution d'un gouvernement continental en vue des Etats unis d'Afrique, discutée à Accra au Ghana lors du dernier sommet de l'UA, a manqué de méthode.
"J'ai eu le sentiment qu'à Accra, on a péché par défaut de méthode adéquate et par opposition radicale de la part de certains chefs d'Etat", a déclaré Edem Kodjo qui n'a pas cité les présidents opposés au projet, au cours d'une émission à la Télévision nationale togolaise (TVT, publique).
"Aucun État africain ne dit pas qu'un gouvernement continental n'est pas bon, que les États unis d'Afrique, c'est pas bon. Tout le monde est unanime là-dessus. Cependant, on n'a pas clairement défini ce qu'il faut faire pour le réaliser".
Pour Edem Kodjo, "ce qui est très important lorsqu'on veut faire bouger et faire avancer tout un continent, il est nécessaire de trouver la manière la plus convenable pour pousser les idées".
Sans prendre partie pour un camp, l'ancien Secrétaire général de l'OUA, affirme regretter qu'en Afrique, "on avance pas".
"Face à la Mondialisation, la notion d'État est précarisée", ajoute Edem Kodjo qui demande aux leaders africains d'aller vers "un grand ensemble" qui pèse dans le monde. »


Mot à Maux


Rédigé par psa le 09/07/2007 à 00:40