Le temps des échanges de vœux et aussi celui du retour sur certaines faits, épluchés trop vite. Ces faits pourront néanmoins influencer le cours des choses, d’une manière ou d’une autre. C’est le cas de l’interview du chef d’État togolais, Faure E. Gnassingbé (FEG), dont les propos sur l’Allemagne, dans une Interview à Jeune Afrique, ont quelque peu étonné un ami qui m’en a parlé de sa retraite belge, hier. Jugez-en !
« En diriez-vous autant des dirigeants allemands, dont on connaît l’intérêt pour votre pays, lequel fut jadis la « colonie modèle » de Berlin ?
FEG : Absolument pas. L’Allemagne fait preuve à notre encontre d’une hostilité de longue date, dont la persistance aujourd’hui encore m’étonne. Cette position influence hélas une bonne partie des pays membres de l’Union européenne. Heureusement qu’un homme comme Louis Michel, le Commissaire au Développement, a de nos réalités une approche beaucoup plus objective. »
En effet, le manque de diplomatie est assez évident dans les propos du président togolais : ses conseillers n’ont pas bien révisé le texte s’était ouvert à moi cet ami ou simplement, la chancellerie togolaise désire faire effet. Lequel ? Difficile à dire. Opportunément, l’Allemagne prenant la présidence de l’Union européenne, le Togo qui a plus que besoin d’améliorer les relations avec ce pays, pouvait bien faire l’économie de telles appréciations qui figureront désormais dans les Notes diplomatiques à Berlin. Manifestement, il y a du travail à faire pour retrouver les beaux jours des relations germano-togolaises.
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