Maintenant qu’il est mort, on attendra un peu plus parlé de lui, de sa dernière élection à 99, 99%. De ce président turkmène qui, à ses heures de folies dictatoriales, avait changé même les noms des jours et des mois pour se rendre gloire, à lui-même et à sa famille. Le gaz turkmène a fait sa fortune, et son médecin a fait son malheur. Ce dernier venait de le déclarer en pleine santé avant qu’un arrêt cardiaque ne mette fin au pèlerinage ridicule de Saparmourat Niazov, le « Père des Turkmènes », le « héros national » et l'« inspirateur du peuple ». Qui ce clan –car il en existe un autour du sieur Niazov, choisira t-il pour la succession ? De ce choix, lundi, naîtra sans doute une évolution vers la Perestroïka du Turkménistan qu’un ami, Titov, a toujours souhaité. Attendons de voir l’inspiration du clan et les jeux de coulisses de la Russie. Pourvu que celui du lundi 25 décembre ne se prenne pas pour le sauveur, lui-même.
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