Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Bruxelles donne envie... intelectuelle
Bruxelles donne envie... intelectuelle
« Le président togolais qui participe aux Journées européennes du développement qui se tiennent à Bruxelles, s'est élevé contre l'utilisation abusive du concept de la gouvernance, "dont le contenu prête à confusion", au cours d'une conférence de presse, jeudi, à Bruxelles.

"Il faut que tous les acteurs, à savoir les gouvernements, les institutions internationales, ainsi que les bailleurs de fonds multilatéraux, soient d’accord sur la signification de ce terme, souvent utilisé à tort, pour dénoncer la corruption généralisée en Afrique".

Pour le Président Faure Gnassingbé, il faut, au-delà du terme corruption, comprendre la gouvernance politique, le respect de l’opposition, l’implication de la société civile, et l’augmentation des capacités institutionnelles. »

C’est l’exemple d’une information insuffisante retrouvée ce jour sur le site republicoftogo.com. Le contenu prête-t-il à confusion au point d’en donner une autre signification ? Devons-nous nous attendre à une autre définition formelle de la gouvernance de la part du Chef de l’Etat togolais, dans son discours de ce jour à Bruxelles? Dans tous les cas, les propos tels que rapportés attisent grande curiosité en nous, pour voir la suite des choses. Et personnellement, j’ai grande admiration pour l’audace des personnes qui définissent ou redéfinissent les termes et concepts qu’ils utilisent. Il serait intéressant d’en recevoir d’un praticien de cette gouvernance, qui plus est un Chef d’Etat. A moins que ce soit mon imagination qui ait allumé trop top !


Ad Valorem


Rédigé par psa le 17/11/2006 à 02:30



Rue Case Problème
Rue Case Problème
Difficile à croire ou situation prévisible ? Après la débâcle républicaine d’il y a huit jours, la situation semble s’empirer en Irak. Les Forces américaines ne semblent pas vouloir prendre trop de risque, au point de voir kidnapper des gens en détournant leurs regards. l’exécutif est toujours républicain, mais l’effet d’un Congrès démocrates fait changer la donne. Halliburton s’apprêterait à quitter l’Irak sous les quolibets des autorités politiques, après le départ du géant des Travaux publics, Bechtel, qui n’a jamais été en mesure de rétablir l’électricité à Bagdad. Les temps ont changé… Viendront alors les enquêtes inévitables de surfacturation, de scandales divers et que sais-je encore, pour arriver à fragiliser davantage le pouvoir républicain avant les Présidentielles. Bonjour bordel !
L’effet démocrate ira-t-il jusqu'à demander le retrait trop rapide des troupes américaines ? Tony Blair se sent fragilisé au lendemain de la perte de quelques soldats à Basora. Il ne peut que faire pression sur le Bush. Au Canada, Stephen Harper passera probablement l’hiver ; en 2007, ses amitiés bushiennes pourraient lui coûter cher et malheureusement, des soldats dont de plus en plus de ces Afro-canadiens qui, par enchantement, trouvent travail maintenant dans les Forces armées canadiennes. Comment mesurer cet effet démocrate avec lucidité ?




Horizon


Rédigé par psa le 14/11/2006 à 08:40



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