Profil
Pierre S. Adjété
Pierre S. Adjété
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.




Espoir et Vie
Espoir et Vie
Il est indéniable que le Québec a changé Alain Juppé… Pour du bien et pour de bon. En retour Juppé écrit cette Lettre de reconnaissance et de profession de foi politique, une fois retourné dans ses terres françaises. C’est une marque profonde des bienfaits du changement, même en politique, et surtout sur les acteurs qui y officient. Cette offre au mûrissement permanent -qui ne dégénère en pourrissement, est une invite particulièrement opportune qui doit s’entendre au-delà de la seule France et du Québec concernés. C’est cette audace qui ressort de la grande décision de l’électorat américain ; C’est cette même affirmation qui se dégage de la volonté du Premier ministre ivoirien d’appliquer maintenant et sans équivoque, les décisions onusiennes sur la Cote d’Ivoire. La même lecture peut se faire de la dimension globale que se donne la diplomatie coréenne face aux réalités du monde actuel –surtout que ce pays vient de s’adjuger le poste tant convoité de SG de l’ONU. Le désir de compréhension et de changement est aussi dans l’émerveillement qu’un ami a démontré face à la question de la Nation québécoise qu’il faut bien appréhender en intégrant des dimensions historiques minimales, avant de se faire une opinion. Autant pouvons-nous dire de certains politiques togolais qui se sont éveillés à l’âpreté de leurs propres réalités et erreurs de jugement en osant accepter, maintenant, ce qu’ils avaient refusé auparavant Et nous pouvons continuer dans cette exemplification de la permanence du changement… Mais le cas édifiant du mûrissement que procure le changement chez un Alain Juppé est bien là pour nous accompagner ; Voici ce qu’en dit l’éditeur de France mon pays : Lettre d’un voyageur ; un état d’âme qui fera du bien à son auteur qu’à nous les destinataires…
Présentation de l’éditeur. En 1995, Alain Juppé est Premier ministre. En 2005, il arrive au Québec pour être, une année durant, professeur à l’université. Entre-temps, il a fondé l’UMP, il a été maire de Bordeaux. En 2006 il rentre en France et se présente de nouveau à la mairie de Bordeaux. Son absence lui a permis de prendre du champ, d’approfondir des idées, de fortifier des convictions. Aujourd’hui il publie ce livre sous forme de lettres destinées à ses enfants, ses étudiants, ses amis canadiens. Il leur dit ce qui, pour lui, est le plus important dans la pratique de la politique au début du XXIe siècle. Pourquoi on fait ce métier ? Vue de loin, à quoi ressemble la France ? Est-elle en déclin ? Comment faire évoluer l’emploi, la valorisation du travail, les réformes sociales, la résistance au changement ? Comment la mondialisation est source de progrès ? Pourquoi l’indispensable Europe et le sentiment national ne sont pas contradictoires ? Quelle est l’importance du grand combat écologique ? Comment faire avancer l’immigration ? Un texte sans jargon, ni langue de bois, ni démonstration savante, mais le point de vue d’un homme passionné de politique qui a pu regarder son pays de loin, avec une grande lucidité.




Commentaires

1.Posté par Alain le 01/01/2007 12:02
Vu à la télévision un entretien avec Alain Juppé. Pour Monsieur Juppé la politique est un métier. La politique est une affaire de professionnels comme le disait déjà en son temps un président de la république. Et à la question de l’animatrice, comment faire participer la société civile, Monsieur Alain Juppé n’apporta pas de réponse ; et je sentis là qu’il n’avait sincèrement pas la réponse à cette question.
Voilà donc où on en est de la conception de la citoyenneté et de la souveraineté chez ces gens de la classe dirigeante détentrice de tous les pouvoirs. C’est encore heureux que personne n’ait osé proposer de rétablir le suffrage censitaire !!. Cette classe politique tourne le dos aux idéaux de la démocratie vieux de 2500 ans. La démocratie c’est la souveraineté populaire. Qui veut que l’ensemble du peuple décide en dernier ressort dans l’assemblée de tous les citoyens; Qui veut que l’assemblée de tous les citoyens dispose pour exercer cette souveraineté d’un espace public où la parole ne soit pas confisquée par des spécialistes ou par des prêtres.

Il est temps qu’une nouvelle classe de représentants du peuple vienne rétablir la démocratie. J’ai la prétention d’incarner cette nouvelle population de représentants du peuple.
http://pourlafranceetgroslay.over-blog.com

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