Profil
Pierre S. Adjété
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Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Actuellement fonctionnaire dans l’administration fédérale canadienne, PSA est essayiste, partisan du « Grand Pardon » et adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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« Nicolas Sarkozy n'a pas perdu. Mais Ségolène Royal a gagné.
Pourquoi un jugement aussi lapidaire ? Parce que dans ce débat fait de passion froide et de retenue agressive, la candidate socialiste l'a emporté sur un point essentiel : la légitimité. Nantie de 26 % des voix au premier tour presque autant que Mitterrand en 1981 et de sondages innombrables qui la placent juste derrière Nicolas Sarkozy c'est-à-dire, tout de même, avec la moitié de la France pour soutien , elle a démontré ce dont l'opinion a un moment douté : elle est parfaitement capable d'être présidente de la République. Au moins autant, en tout cas, que Sarkozy, qu'elle a malmené pendant plus de deux heures, lui dont on disait qu'il n'en ferait qu'une bouchée. Pugnace, précise, dure à la repartie en dépit de quelques maladresses et d'un sens abusif de l'exemple simple, elle a souvent bousculé le favori de la compétition. Sarkozy fut-il mauvais ? Certes non, au contraire. Mais avec toute sa volonté, sa préparation et l'avantage que donnent les 31 % réunis au premier tour, le leader impérial de la droite n'a pas dominé sa rivale. Que doit-elle encore prouver ? (…) Nicolas Sarkozy n'a pas vraiment perdu. Il peut donc espérer conserver son avantage. C'était son seul souhait dans cette épreuve. A l'entrée de la dernière ligne droite, il garde la corde. Un seul problème pour lui : Ségolène Royal a commencé hier soir à refaire son retard.» Laurent JOFFRIN, Libération Ad Valorem
Rédigé par psa le 03/05/2007 à 10:26
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