Profil
Pierre S. Adjété
![]()
Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, essayiste et autres, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
Dernières notes
La Lutte Continue
11/04/2022
Un Totem politique nommé Taubira
19/12/2021
Valérie Pécresse voit droit dans l’Avenir
03/12/2021
Le Cas par Cas
22/10/2021
François Hollande Affronte la France
20/10/2021
Nobel... Le Hasard est Science
11/10/2021
Le Grand Pardon
01/10/2021
Douloureuse Destinée Africaine
08/09/2021
Le Togo a besoin des Togolais
03/09/2021
Tags
adjété
Afrique
afrique
Agbéyomé Kodjo
Barack Obama
Bénin
canada
clinton
crise
Côte d’Ivoire
Démocratie
démocratie
Faure Gnassingbé
FIFA
football
Football
France
france
Gabon
juppé
kodjo
Liberté
obama
Obama
politique
Politique
psa
Québec
québec
Sarkozy
Suisse
Sylvanus Olympio
Symposium
Togo
togo
Édem Kodjo
Élections
Éthique
élection
élections
Archives
|
Recevant le premier ministre indien Manmohan Singh à la Maison-Blanche, le président Obama a fait une nouvelle démonstration de son approche politique du monde. Il se pose en réparateur des années Bush; ce qui n’est pas un mince labeur.![]()
Mains
Recevant le premier ministre indien Manmohan Singh à la Maison-Blanche, le président Obama a fait une nouvelle démonstration de son approche politique du monde: «Nos nations, a-t-il dit à son hôte, sont deux leaders globaux conduits non pas à dominer les autres nations mais à construire un avenir prospère et sûr pour toutes les nations.»
Alliances, partenariats, recherche d’ententes entre égaux, réconciliation, respect: les mots qu’emploie maintenant la présidence américaine sont révélateurs d’une vision de la planète qui n’est plus celle des administrations précédentes. Ce n’est pas seulement le remplacement conceptuel d’une Amérique superpuissante et maîtresse du monde des années Bush par une Amérique acceptant sagement sa place dans une organisation multipolaire. C’est plus que cela: l’idée que la puissance elle-même, telle qu’on l’entendait jusqu’ici, est impuissante à résoudre les problèmes qui se posent à la planète d’aujourd’hui. Souvent Obama, dans ses discours, semble refléter l’impuissance. On le lui reproche: Il ne «fait» rien au Proche-Orient, insuffisamment à l’égard de l’Iran, etc. La critique renvoie cependant à un mode d’action qui paraît n’être plus d’actualité: l’action menaçante, dont on ne perçoit pas quel genre de solution elle peut apporter aux maux du présent, comme on le constate en Afghanistan et au Pakistan. Manmohan Singh n’invite d’ailleurs pas Obama à y «gagner» la guerre mais à éviter de se retirer «prématurément». Barack Obama incarne profondément son époque, celle du droit humanitaire et civil, celle du zéro mort, celle de la découverte politique du sort commun des vivants sous la couche atmosphérique qu’il s’agit de dépolluer. Dans cette époque, les nations ont moins d’ambitions que de problèmes: problèmes énergétiques, problèmes de pauvreté, problèmes climatiques, problèmes de terrorisme, problèmes de santé, d’emploi, et ainsi de suite… Pour s’y attaquer, Barack Obama préconise la compréhension des autres, la prudence, la réévaluation des rapports amis/ennemis traditionnels. Il se pose en réparateur et en facilitateur. Il cherche les solutions. Dans son époque à problèmes, et sous son règne, la force donne l’impression de s’être démodée.////// Joëlle Kuntz Ad Valorem
Rédigé par psa le 25/11/2009 à 00:15
Commentaires (0)
|