Profil
Pierre S. Adjété
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Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Et pourtant, il avait appelé à voter le candidat de l’UMP sarkozyste dans sa région d’Aquitaine. Cela n’a pas empêché les vigiles de lui reprocher son indépendance d’esprit qui, dans les circonstances, équivaut à un flirt coupable avec Dominique de Villepin. Mort au messager. Mort à Juppé ! Alors, tout est permis : «Heureusement que le ridicule ne tue pas. C'est vrai qu'avec les grèves de 1995 et le crash de 1997, il peut faire valoir sa légitimité en la matière», «Ce serait donner une prime à ceux qui nous crachent dessus», etc. Et pourtant le texte publié depuis lundi par mon professeur Alain Juppé, texte ci-après, n’avait rien de ces coups de gueule incendiaires bien connus dans la politique française. Qu’en serait-il alors ce dimanche après ce qui s’annonce comme débâcle devant la Gauche solidaire rose-vert-rouge prête à « proposer une alternative au Sarkozysme »? Comme sur Jupiter, il y a une tempête permanente dans le Sarkozysme terrien. Mais on étouffe tout dans cette UMP qui n’aime pas les voix discordantes… Tout cela sent fortement le parti unique de droite constate Hervé de Charrette : « D'où vient le mal ? Du parti unique. L'union, c'est bien, le parti unique, ça ne marche pas. Il y a pire : le parti unique monocorde, fondé non pas sur la diversité de ses composantes mais sur l'autorité d'une hiérarchie rigide. Voilà ce qu'est devenue l'UMP. » Et c’est dit! De retour à Alain Juppé maintenant…![]()
Chen Wenling
Qu’un électeur sur deux, et même un peu plus, ne soit pas allé voter, c’est un échec collectif pour la politique et les politiques.
Pour les régions d’abord: visiblement elles ne sont pas connues et n’intéressent pas; leurs présidents ne se sont pas affirmés, aux yeux de l’opinion, comme des leaders. Échec aussi pour toutes les têtes de listes et leurs équipes, qui n’ont pas pu ou pas su créer le débat. Échec pour nous tous, responsables politiques, et pour nos partis qui ne répondons pas bien aux attentes de nos concitoyens. À ce stade, le diagnostic est simple: poussée des gauches qui, malgré leurs divisions de fond d’avant le premier tour, vont se réunir pour le second; remontée du Front National, servi par les polémiques ambiguës soulevées à l’occasion de l’inopportun débat sur l’identité nationale; marginalisation du MODEM qui paie son anti sarkozysme réducteur; affaiblissement de l’UMP qui va devoir méditer la désaffection dont elle est l’objet. Une réflexion s’impose désormais sur le rythme des réformes, la méthode selon laquelle elles sont lancées et préparées, la concertation qui les accompagne, la façon dont elles peuvent être mieux comprises et acceptées par une opinion que la crise déboussole. C’est apparemment l’intention du Président de la République. Nous aurons besoin de rassembler toutes les bonnes volontés pour mener ce travail. L’une des clefs, c’est le déficit de justice que ressentent beaucoup de Français. Certes, les contraintes d’une crise sans précédent ne peuvent être ignorées. Mais le sentiment s’est installé que, au cœur de la tourmente, quelques gagnants gagnent trop, et que les perdants souffrent trop. Il faut regarder cette réalité en face et bâtir une stratégie cohérente pour corriger ce qui doit l’être. Dans cette perspective, un ré examen de notre système fiscal est sans doute incontournable. Dans l’immédiat, la priorité est à la mobilisation pour le scrutin de dimanche prochain. Les gauches ont tort de crier victoire trop tôt. Dans une élection à deux tours, il y a bien des exemples de retournement de tendances entre le premier et le deuxième. Ne serait-ce que du fait de la prise de conscience des abstentionnistes. C’est mu par cette espérance qu’ici, en Aquitaine, j’appelle au rassemblement autour de Xavier Darcos. Diplomatie Publique
Rédigé par psa le 19/03/2010 à 00:19
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