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Pierre S. Adjété
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Né à Lomé, PSA a fait ses études au Togo, au Gabon et au Canada. Économiste, administrateur et essayiste, PSA est un partisan assumé du «Grand Pardon» et un adepte de l’Éthique dans l’espace public; il est un acteur engagé dans des initiatives citoyennes et républicaines.
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Un choix sous pression du vide
C’est bien parti au Québec : aux urnes citoyens le lundi 26 mars 2007. À la carte, le choix entre trois grands prétendants au maximum de députés à l’Assemblée nationale après des moments toujours particuliers de campagne électorale. Il est vrai que j’ai déjà fait mon initiation de campagne politique, et j’en garde des souvenirs grandioses, la victoire finale en moins. Un beau souvenir que je meurs parfois d’envie de reprendre ; j’y résiste encore pour quelques années encore. Mais je garde la même passion et les mêmes exigences pour regarder le jeu politique en cours, particulièrement, les chefs des partis principaux : Jean Charest pour le Parti libéral du Québec (PLQ) la majorité gouvernementale de l’assemblée dissoute, André Boisclair pour le Parti québécois (PQ) –l’opposition officielle, et l’Action démocratique du Québec (ADQ) de Mario Dumont.
Première observation, les trois chefs de parti n’ont fait que de la politique, rien que de la politique sans s’être versé dans aucune autre responsabilité professionnelle. Probablement que cette situation fait d’eux des bêtes politiques habiles, certes ; mais sans aucune autre richesse de vie. Nous avons donc des argumenteurs de choix, avec une redoutable capacité pour Jean Charest. C’est justement à ce niveau que s’articule ma deuxième observation : Jean Charest doit défendre un bilan peu reluisant. Si on était dans un système ou les gens devaient rendre des comptes pour Promesses non tenues, le chef du PLQ devrait beaucoup se gêner devant les citoyens du Québec. Trois années de cafouillage et une année sauvée in extremis avec l’arrivée à Ottawa du gouvernement conservateur de Stephen Harper à Ottawa –l’ami de Georges Bush. Au fond, un bilan désastreux qui est seulement rehaussé par la tendance au Québec de donner deux mandats au même parti politique. C’est le seul salut qui sauve le PLQ et Jean Charest ; il clôt malheureusement tous les sondages d’opinion, sauf surprise dans cette campagne. Restons alors à l’écoute, bien que nos choix soient très limités. Mot à Maux
Rédigé par psa le 23/02/2007 à 08:50
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