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Une folle rumeur continue de circuler sur la démission de l’entraîneur de l’équipe nationale togolaise de football, les Éperviers, M. Stephen Okechukwu Keshi. Martin Mikem, entraîneur extraordinaire élu de Togo Soccer à Montréal, s’en confié à moi cette fin de semaine… Vérification faite, ce leader unique qu’est notre ami Stephen est bien à la tête des Éperviers. Effectivement, il est absent de Lomé pour les cérémonies de sortie de deuil de son père qui ont eu lieu cette fin de semaine dans la ville d’Asaba, dans l’État de Delta au Nigeria. Une forte délégation togolaise vient d’ailleurs de rentrer d’Asaba, ce mardi matin, avec des officiels gouvernementaux et sportifs qui ont témoigné leur sympathie à la famille Keshi venue de partout et réunie, au grand complet, pour la circonstance. Une troupe togolaise de danse Akpèssè aurait également égayé l’assistance d’Asaba, médusée par les tours de hanche audacieux de ce rythme entraînant qu’est Akpèssè . Tout semble bien aller et l’entraîneur Stephen Keshi sera de retour prochainement à Lomé pour reprendre sa valise, dès après Noël, pour la mise au vert des joueurs togolais, avant le rendez-vous de la Coupe d’Afrique des Nations, la Can 2006. Les nombreuses personnes qui apprécient le travail gigantesque accompli par de M. Keshi pourront dormir tranquille, tout comme Martin qui n’a nullement pour ambition de remplacer Stephen.

L’actualité, à l’horizon, est riche et brûlante.
Riche pour toutes les réussites que la conférence de Montréal a aidé à atteindre. Sauf nos amis américains qui ont vécu des moments difficiles, Montréal a permis trois résultats importants et décisifs :
1. L’adoption des mécanismes pratiques à la mise en œuvre de Kyoto (Kyoto I), notamment l’échange d’émission de gaz à effet de serre (GES), la mise en œuvre conjointe (MOC) et le mécanisme de développement propre (MDP); un ensemble de dispositions qui nous vient de Marrakech…
2. L’acceptation d’un cadre de discussion pour dépasser Kyoto I dont l‘échéance est 2012, et s’engager dans un nouveau cycle qui pourrait mener à un Kyoto II par exemple…
3. L’extension de l’effort de réduction des GES aux pays en développement qui étaient exclus de Kyoto I : tous, ensemble pour le développement durable pourrait-on dire…
De l’autre côté, les nouvelles sont surtout brûlantes, au plan international, car les discussions de l’OMC à Hong Kong ne seront pas faciles entre mardi et dimanche. La question agricole et les subventions énormes qui la caractérisent dans la plupart des pays développés du nord font de ce sujet une pomme de discorde difficile à trancher entre les grandes entités de ce monde. Les discussions préalables n’ayant surtout pas aidé à faire évoluer la question, il y a lieu d’être modeste dans la prévision des résultats. L’OMC pourrait aussi y jouer de sa crédibilité, même si elle n’est pas responsable des positions rigides des parties. Et, ce ne sont pas les manifestants, divers, qui feront des cadeaux à l’organisation de Genève qui ne sert que de cadre de discussions formelles entre les 149 États membres.
Restons à l’écoute!