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Et voilà… Il fallait pas le dire avant que la chose ne soit officiellement publiée. La ville de Québec, en marge de son 400e anniversaire de fondation, va accueillir le Sommet de la Francophonie, avec son cortège de chefs d’État africains et de ministres dont la plupart transiterons par Montréal. Si les Gabonais sont assurés que l’occasion leur sera favorable pour bénéficier des largesses, sonnantes et trébuchantes, de leur président Omar Bongo-Ondiba, à l’autre extrémité, il est à peu près sur que le chef d’État de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila –s’il fait le déplacement, trouvera sur son chemin une communauté décidée à contester sa légitimité. Entre ces deux cas extrêmes, les chancelleries africaines vont s’activer pour que l’image de leur président soit préservée… Qui réussira? Qui réussira pas ? En attendant, Québec demeure un lieu incontournable pour un bel été 2008, qui se prolongera sans doute jusqu’en octobre. Québec 2008, nous t’aimons déjà, bien avant ta naissance!

Il est des moments ou le silence vaut plus que tout… J’ai juste envie d’écouter et de pouvoir lire l’ensemble des commentaires importants qui fuseront, de part et d’autres, suite au décès de Kurt Waldheim, ancien secrétaire général des Nations Unies. Comment cet homme s’était-il retrouvé à la tête de l’ONU? Le serait-il aujourd’hui sous le règne de l’Internet? La participation de Kurt Waldheim comme soldat-interprète dans les forces allemandes de mauvaises fréquentations d’alors avait été établie, probablement connue de certaines chancelleries et cercles diplomatiques… Et pourtant! Et pourtant cet homme était passé entre toutes les mailles, ne suscitant aucun doute suffisant pour que sa candidature soit bloquée dans son parcours politico-diplomatique jusqu’a la tête de l’ONU, après avoir dirigé les missions autrichiennes à Paris, Ottawa et New-York. Certains avaient pu dire alors, Seul le cheval de Kurt Waldheim avait été nazi, pas lui-même, faute de preuves accablantes… Le flou prévaut toujours sur cet homme et sur l’attitude de l’élite autrichienne dans l’aventure de la deuxième guerre mondiale.
Ce qui est sûr, est que ce choix d’un Kurt Waldheim à l’ONU n’était pas très éclairé –même si l’homme avait beaucoup œuvré pour la paix, et aujourd’hui, l’écho amplificateur de l’Internet et des mouvements citoyens aurait aidé à mettre carte sur table, autrement. Ne réécrivons pas l’histoire, mais notons que le monde change et l’Autriche aussi qui avait beaucoup souffert de cette affaire.